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mardi 27 septembre 2016

L'eau jaillit d'un œil de la terre en Albanie, et elle est bleue!!

SYRII KALTËR : la source de l’œil bleue. Dans un autre temps, l'endroit était réservé aux cadres du parti. Point de peuples par ici M'sieur-Dame. 

Mais avant, je dois quitter Lefkada avec ma patte folle...

Lundi 26 Septembre : Tant bien que mal, je démonte et charge la bécane. J'ai commencé plus tôt qu'habituellement me doutant que cela allait durer plus longtemps. Je quitte Lefkada pour longer la côté ionienne et rejoindre Igoumenitsa. Je suis, quasi, seul sur cette route. L’environnement est envoûtant. 


Je passe en Albanie par une petite route amenant au village de Konispol. Mon idée? rejoindre le bac permettant de traverser le chenal amenant à Butrint. La route est belle, pour le moment. Je redouble de vigilance depuis le passage de la frontière suite aux conseils reçus : attention sur les routes albanaises!! Je bifurque à gauche et quitte cette belle route. Mais je m'arrête, circonspect, face à ce qu'il y a devant moi. Oh!! il y a bien une route! mais des crevasses, des nids de poules, des cailloux... Je fais 50 mètres pour voir. Je n'irai pas au delà avec mon chargement et ma patte folle, plus loin c'est pire. Demi tour donc, et je poursuis sur la belle route jusqu'à Saranda. 



Pour une fois, j'ai réservé un hôtel pour les deux nuits à venir. Je suis en avance par rapport à l'heure annoncée. La porte est close. Personne. J'attends! J'ai pris cet hôtel en raison de son prix, peu élevé, et de la présence annoncée d'un parking privé. Pour l'instant je ne vois rien! pas de garage, pas de portail... Au bout d'un moment je vois quelqu'un qui me fait signe. Je le rejoins. Il me montre un garage en me disant d'y aller. Je lui demande : hotel Veliu ? il me répond oui de la tête. Je monte sur la moto et met la moto au garage. Lorsque je sors, nous rentrons, effectivement, dans un hôtel mais pas avec le nom de celui que j'ai réservé. Bref!! je passe les détails des explications. Quelques palabres plus tard, les propriétaires de mon hôtel arrivent. Je reprends la moto et la laisse dans la rue devant la porte (lâche prise, p'tit gars). 

Le soir je découvre Saranda. Je dois prendre des Lek à la place de mes euros (1€ = 130 lek). A, un truc : j'ai récupéré l'heure volée en Roumanie. Le coût de la vie est bien moindre qu'en Grèce, l'essence, sans doute cher pour ici, est revenue à un prix équivalent à la France. 




Mardi 27 septembre : balade autour de Saranda aujourd'hui. D'abord rejoindre GjiroKaster pour visiter la vieille ville et le château. Cette route, sur la carte, est affichée en bon état (celle d'hier l'était aussi). C'est le cas, pour le moment. Je tombe sur le panneau annonçant Syrii Kalter. Je n'y croyais plus, pensant l'avoir raté. Je passe à la source de l’œil bleue. Pour y aller: une belle piste large et facile et un droit de passage de 100 Lek sur une retenue d'eau. J'ai vue de belles choses dans mes voyages. Là, à cet instant, j'ai devant moi, une nouvelle belle chose de notre nature. 











L'eau sort par ce trou (le centre des remous)


C'est sublime. Je m'arrête un instant pour apprécier. Je poursuis par un café dans le restaurant juste à côté. 



Je n'arrive pas à détacher mes yeux de cette eau. C'est magique. Après une heure de contemplation, je repars. La route sillonne dans la montagne jusqu'à cette ville :  GjiroKaster. 




Un nouvelle fois, je dois renoncer. Aux portes de la vieilles villes je me rend compte que la route est pavée et qu'il s'agit d'un mur. Je ne peux pas y passer avec la moto, trop risqué. Je ne peux pas y aller à pied, ma jambe ne suivra pas. J'essaye la citadelle. Mais là non plus, impossible pour moi. La route est en travaux et elle est complètement défoncée. 

Je reviens donc à Saranda. Je suis un poil têtu. Comme il n'est pas encore 11h00, je décide d'aller voir ce bac et Butrint par la route partant de Saranda cette fois. Je longe le lac de Butrint. Je passe Ksamil et ses plages. Et, j'arrive à ce vieux rafiot. 







Le parc de Butrint est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Un type de chez nous à situer l'intrigue de son bouquin à Butrint. Vous voyez pas ? Racine et son Andromaque. Bon!! moi, les vieilles pierres et les lieux calmes j'ai eu ma dose. A côté, il y a un restaurant et il est 13h30... Qu'est ce que je vais bien pouvoir choisir ? 


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