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mardi 20 septembre 2016

Lâche prise, p'tit gars!!! et les portes de la générosité continuent de s'ouvrir, toutes grandes!!!

J'ai toujours aimé la Grèce, j'en rêvais, j'y suis allé avec ma fille en 2010 et m'y voilà, à nouveau, aujourd'hui. Thessalonoki, 2ieme ville du pays, m'accueille depuis samedi 17 septembre. Le trésor de cette ville n'est pas dans ses murs mais dans les gens et leurs âmes. 

Je passe la frontière sans aucune difficulté. Je découvre la Thessalie au fur et à mesure de mon avancée, jusqu'à apercevoir la mégapole depuis le sommet de la montagne que je parcoure. Je ne sais pas où je vais. J'ai juste une adresse et un prénom à donner. Les jeunes femmes qui me reçoivent pensaient voir arriver une jeune femme. La surprise est de taille pour elles... Elles doivent reconfigurer les options prises. Je suis dans un hostel, donc des chambres à plusieurs ou pas selon le prix qu'on y met avec des salles de bains communes à plusieurs appartements. On me donne une chambre à trois. La moto est dans la rue, en bas. Cela ne m'enchante pas de prime abord. Le temps que je décharge mes bagages, prenne une douche et me repose un peu, le stress diminue, un peu. Je pars à la découverte de mon dîner et de ma soirée. Je n'arrête pas de me dire "lâche prise p'tit gars", tout se passera bien. Merveilleux repas pris chez "Extravaganza" (a propos tous les lieux et adresses sont disponibles, comme à l'accoutumée, ici). Je m'arrête boire un verre, au retour, dans un bistrot, un peu à l'écart du centre, pour y trouver des prix bien moindres. La clientèle est cosmopolite. Des habitué(e)s de tout âges, grecques et chinois. Le quartier est aussi composé de la population chinoise. Le temps qu'ils s'habituent à ma présence, les premier(e)s commencent à venir me parler. Je passe une très belle soirée en leurs compagnies. A mon retour à l'hostel, j'apprends qu'ils ont déménagé toutes mes affaires éparpillées, dans une autre chambre, seul. "Lâche prise p'tit gars"... Tout y est, rangements reconstitués, matériels en charge,...

Dimanche 18 septembre, je pars à la découverte de la ville. Un taxi m’amène au point le plus haut (le Kastro) et je descends la ville par ses ruelles, ses escaliers, ses pentes escarpées et ses boulevards. 4 heures de balade en croisant des gens toujours souriants avec, parfois, un petit mot sympathique. Je déjeune sur le pouce juste avant que la chaleur écrasante ne fasse son apparition. C'est le signe de la sieste. 















Dans l'après midi, je trouve un endroit pour faire laver ma moto avant les opérations de demain. 4 personnes s'affairent autour d'elle. Lavage, shampoing, nettoyage, séchage. Elle en avait bien besoin. 




Le soir, je dîne, dans le centre, au son de la mandoline et de la guitare. Je me couche tôt car demain la journée démarre vite et de bonne heure avec Ilias. Je ne sais pas comment et avec qui, en dehors d'Ilias, que je ne connais pas. Lâche prise p'tit gars...  

19 septembre : Le tonnerre gronde et la pluie arrive. Des trombes d'eau s'abattent sur la ville. Ilias m'attend, en bas. Je le rejoins. Nous faisons rapidement connaissance par une poignée de main. Il est en scooter. Je dois le suivre. Nous allons faire changer mes pneus. Nous roulons 20 bonnes minutes avant d'arriver chez Stratos. Ilias m'a réservé des anakee 2 depuis quelques jours. Stratos nous offre un café pendant que son employé exécute les opérations. 



Toutes ces personnes sont d'une très grande sympathie avec moi. Certe, nous faisons une affaire mais le regard qu'il me porte va bien au delà de cela. Les poignées de main sont chaleureuses. Les mots sont simples mais empli d'une grande générosité. Le travail est soigné. 1 heure après, nous repartons pour aller, cette fois, chez le garagiste qu'Ilias a également réservé pour la révision de la moto. Ilias a transmis les informations concernant les produits que je voulais. Le garagiste a fait les approvisionnements.  



Nous la déposons à 10h30 puis Ilias me ramène à l'hostel sur son scooter. Il m'indique l'adresse de son bureau. Je dois le retrouver, là bas, d'ici 13 heures pour aller boire un café et peut être un ouzo.

Ilias à son bureau. Son outil de voyage est là : Varadero.

Ilias est aussi un voyageur et un motard. Dès que j'arrive, nous partons sur le port boire un café. Ici, le café est frappé, c'est délicieux. Nous pouvons faire plus ample connaissance. On poursuit notre échange en allant dans le marché couvert vers 14h30. Le temps de dire "saperlipopette" nous sommes attablés devant une multitude de plats : salade de tomates, haricots, anchois, tarama, chips de courgettes, aubergines, et la petite bouteille d'ouzo. On discute un bon bout de temps. Nos échanges sont parfois entrecoupés de coup de téléphone du garagiste qui demande des précisions et par le passage de Fanny (la compagne d'Ilias) et sa fille. Depuis le matin, Ilias refuse catégoriquement que je paye quoi que ce soit qui se boit ou se mange.

A 16h00 nous allons récupérer la moto.


Au moment de payer, le garagiste est un peu désolé du prix en raison du coût de l'huile que je voulais. Là aussi, le travail est soigné. Une nouvelle averse tombe sur la ville. L'eau dévale les pentes abruptes et termine en torrent dans la partie basse de la ville. Nous attendons que ça se calme avant de repartir. J'ai besoin d'une sieste (l'ouzo) avant de retrouver Ilias et ses amis ce soir.

Je suis maintenant calé sur les horaires grecques : déjeuner à 15h00, dîner a 22h00... Ilias me retrouve a l'hostel à 21h00 ou nous attendons Vassilis. Il nous emmène, en voiture, a 5 km d'ici pour retrouver Kyliakos (il ne peut pas se déplacer en ville) et dîner dans une taverne. Encore un merveilleux moment d'échanges. J'ai pris, avec moi, la carte de la Grèce. Leurs conseils, pour la suite du voyage, sont inestimables.

De gauche à droite : Vassilis, Kyliakos et Ilias
Tous motards ou ancien motard... Vassilis, par exemple, a (si j'ai bien tout compris) 35 motos. Ils ont un ami en Albanie. Celui-ci devrait pouvoir m'aider en cas de besoin. Je dois le contacter dans les jours à venir. Eux trois m'invitent pour ce dîner. Vassilis nous ramènent.

Quelle journée... Riches en rencontres et générosités. Dans ma chambre d'hôtel, je me pose quelques instants, seul. Mon regard s'évade sur cette journée ou je n'ai absolument rien maîtrisé ou contrôlé : lâche prise p'tit gars!!! les portes s'ouvrent, la générosité de l'âme humaine est bien là. Je trouve ça beau. L'émotion me submerge.

4 commentaires:

  1. J adore ton récit sylvain! Je suis installée derrière toi et mon esprit voit tout ton vécu. Encore encore

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  2. Bonjour Sylvain! Heureux que tout va bien.Bonne chance et bon voyage!

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