Ce matin, 31 aout, je quitte la famille de Félicia et Ioan. Les adieux sont pudiques comme des gens de l'Est (j'en fais partie pour la France) savent le faire mais l'émotion est bien là, au fond. Elle sortira plus tard. Ioan me sert la main et me fait la bise, rapidement. Il part travailler. J'embrasse Félicia et Teodora. J'offre aux deux garçons du frère de Ioan des tours de cou que SW-Motech m'a donné pour la route. Ils sont ravis. Hier soir, le frère de Ioan a reçu la première livraison de bois pour préparer l'hiver. Je ne résiste pas à vous la montrer en photo. Zéro carbonne.
Hier soir, j'ai appris que j'avais pris un PV lors de mon passage en Suisse. 57 € de moins sur le budget. Normalement je dois passer par Iasi pour stopper dans un camping que Ioan m'a trouvé. Mais a Suceava, je trouve la route si chouette que je continue. De plus le GPS me trouve un point de passage à la frontière que je n'avais pas identifié. A midi trente j'entre en Moldavie par Costesti. La frontière est matérialisée par un barrage sur la rivière Prut. J'ai quitté la montagne depuis quelques temps déjà. Tiens, lors d'un arrêt je m'aperçois que les câbles de la poignée chauffante droite ont cassés. Sans doute lors des secousses sur la route pour arriver à Campulung.
|
Encore en Roumanie, la Moldavie est au loin. |
|
Poste frontière roumain |
|
Passage sur le barrage |
|
Entrée en Moldavie |
|
Le côté Moldave |
Les douaniers, côté roumain, sont sympathiques. On discute un peu avec des rudiments d'anglais et de français. Les douaniers côté Moldaves sont des femmes très souriantes. Contrôle des papiers du véhicule et de mon passeport. Des deux côtés on me demande si j'ai des armes. Je crois qu'on passe à un endroit qui scanne le bonhomme et le véhicule, mais je n'en suis pas sûr. En tout et pour tout cela aura pris 30 minutes. Je décidé de traverser le nord de la Moldavie pour me faire une idée et de stopper a Soroca en milieu d'après midi. Je suis sur la rive Moldave du Dniestr. De l'autre côté c'est l'Ukraine. D'un coup, cela me rend tout chose d'écrire cela... Jamais je ne suis allé aussi loin à l'Est. Ce premier contact avec la Moldavie est positif. J'ai aimé cette route et les paysages traversés. Il y a un côté très rural mais très soigné à la fois. Cette partie est très agricole. Par contre, un vent terrible me déporte souvent. La route est jonchée de puits et d'abris fleuris. Très pratique, et très bucolique, pour y prendre son repas.
Ma première impression est d'être dans les rues de Manhattan sans les tours... Les routes et pistes forment un quadrillage entre les cultures, les bois, les collines et les villages. Je trouve un distributeur dans une petite ville pour m'approvisionner en monnaie locale (le Leu Moldave) avant d'arriver à Soroca en milieu d’après midi. Heureusement que le groupe "petit futé" m'a filé son fichier sur la Moldavie, cela me permet de trouver une adresse d’hôtel. Je dois, toutefois, jongler entre mon gps et Sygic sur mon téléphone pour le trouver. Le GPS n'a pas les rues de Soroca alors que Sygic, oui. Pour l'instant personne ne parle anglais ou français ici. Ouf!!! l’hôtel a des chambres de libres (400 MDL soit 18,20 €, pas mal pour un trois étoiles). Pas trop de choix non plus, il n'y en a qu'un autre. Allez!!! c'est l'heure de la première gorgée de bière...
YOUHOUUUUUUUUUU ! ca y est tu y es !
RépondreSupprimergenial
allez ce soir je bois un petit verre à ta santé.
bonne continuation
Merci Laurence.
Supprimerfélicitation joie de toutes les joies pour m'avoir fait vivre cette partie de ton voyage, merci, quel beau cadeau pour les enfants de Moldavie, ce jeudi rentrée des classes pour les enfants de France
RépondreSupprimerannie
félicitation pour l'arrivée en Mondalvie,
RépondreSupprimerbeau cadeau pour les enfants, ce jeudi c'est la rentrée des classes en France, merci aussi pour la beauté de cette partie de votre voyage
Formidable Sylvain pour ce périple où l'humain et la nature s'entrecroisent au fur et à mesure des kilomètres parcourus!
RépondreSupprimerBravo pour cette initiative humanitaire, de partager ces moments où je deviens, le temps d'une lecture, le motard(sans avoir le permis) qui découvre de nouvelles cultures.
Merci pour tes publications que je vais suivre en te souhaitant d'avoir résolu les soucis mécaniques de ta poignée. Big pensée d'encouragements.
Merci Annie. Je vois que tu es Fan :-)
SupprimerHello Sylvain,
RépondreSupprimerA propos des poignées chauffantes: celles d'origine Guzzi, si elles sont similaires au modèle équipant les Breva, ne sont pas robuste du tout: l'espèce de connexion thermosoudée à droite supporte très mal les rotations successives de la poignée de gaz (rien à voir avec les chocs de la route, dans ce cas).
Perso, j'ai mis des adaptables, et çà fonctionne très bien (et c'est moins cher que le matériel d'origine).
Sinon, as-tu eu l'occasion de trouver des dubitchus ou du klug ? ;-)
A +
Guy
Salut Guy,
Supprimeroui il,s'agit des guzzi. Je les ai déjà réparée une fois. Faut que je trouve un fer a souder et de l'étain d'ici qu'il fasse froid.
non pas encore goûté ce dont tu parles.