La plaine, la plaine, la plaine... et un trésor découvert.

Jeudi 18 août, départ pour de nouveaux repères à construire. La Roumanie et Timisoara sont dans ma ligne de mire. Cette étape est la moins agréable, je traverse les plaines hongroises. De la ligne droite sans dénivelé.

Piata Unirii à Timisoara

Quand ç'est plat, on pense et puis on chante et on danse... Quelques coups de folies parfois... (comme je ne suis pas la nouvelle star de l'été 2016, pas de son d'origine)

La dernière image est pour celle que j'aime : mon épouse.

Vers midi trente je m'arrête pour déjeuner et tester ce plat slovaque... J'ai survécu. Je pense être en Roumanie, mais pas du tout. Quelques kilomètres plus loin, j'arrive au poste frontière. Pour la première fois depuis mon départ: une frontière et des douaniers. Contrôle passeport pour la sortie de la Hongrie et contrôle passeport et papier moto pour l'entrée en Roumanie. 

Après quelques kilomètres, des contrastes considérables sautent aux yeux. Route parfaitement bitumée puis d'un coup route défoncée. Des maisons en ruines, ou qui ne seront jamais finies d'être construites et de belles demeures. Des passages à niveau non protégés avec un stop au milieu d'une nationale. Bien regarder des deux côtés car il n'y a pas, non plus, de feux de signalisation d'un train arrivant. Tout cela en croisant, régulièrement, d' immenses centres logistiques ultra-modernes remplis de poids lourds en cours de chargement. 

A mon arrivée à Timisoara, je suis littéralement, happé, par la beauté de la cathédrale métropolitaine orthodoxe.

La ville est très calme. Une belle ambiance y règne. Une certaine douceur m'envahit. Je me sens bien. Bars et restaurants foisonnent dans le centre historique. Je trouve rapidement un hébergement. Le prix, un peu élevé (45€) est contre-balancé par un copieux petit déjeuner. Cela m'évite de prendre le repas de midi. 

Vendredi 19 août : j'ai décidé de profiter de 2 nuits dans un lit et reste donc ici ce soir. La présence italienne semble très forte. De nombreux restaurants proposent les 2 types de cuisine. Je flâne en ville avant d'aller préparer mes tracés. Je dois changer de GPS, IGO ne connait pas la Roumanie. Je ressorts mon vieux smartphone et tomtom. Finis les alertes speedcam!! 

Piata Victoriei

piata Victoriei depuis la cathédrale

grande Synagogue (enfin ! je crois)

Quelques informations pour la suite : J'ai décidé de modifier la suite du voyage. Je n'irai pas en Turquie compte tenu des récents événements (pas envie de passer 3 semaines dans cette ambiance). Je découvrirai la partie Est et centrale de la Grèce que je ne connais pas à la place. Mon rendez vous à Horodiste en Moldavie est décalé d'une semaine. Je vais parcourir plus tranquillement la Roumanie et découvrir la Moldavie avant de retrouver les gens de Vent d'Est.