Vive le bio et les circuits courts : j'ai trouvé son temple.

Dimanche 9 octobre : Je quitte Plitvice tôt. Le thermomètre de la moto affiche 3 degrés. Mais, contrairement à hier matin, le givre ne l'a pas enveloppée (la moto... J'aurai dû faire la photo hier). Le soleil est timide mais il est là. Ma direction : la Slovénie et la ville de Piran sur la côte adriatique. Presque en face de Venise qui me verra passer sans doute d'ici 4 ou 6 jours. 

La baie de Piran

Le passage en Slovénie se fait tout en simplicité à midi. Pas de douaniers Croates, juste la police Slovène, qui, aimablement me fait signe de passer sans contrôle. Dès que mes roues foulent cette terre, j'aime. C'est beau et c'est propre. Plus j'approche de la mer, plus le soleil est radieux. Le thermomètre affiche maintenant 18 degrés. 

A 14h00 je suis installé sur mon balcon. Je prends le soleil. Je me délecte de ces rayons et de la chaleur qu'ils diffusent. Mon bras droit apprécie. Piran est magnifique. L'accès à la ville, des véhicules, est réglementé par un péage et des parkings à l'entrée. Les motards entrent librement, en tous cas, on m'a fait signe de passer. Il y a du monde qui se promène : mais bien sûr, nous sommes dimanche. Je suis, un peu, en décalage temporel.

D'après le lonely, la Slovénie est réputée pour la gestion de son environnement, ses paysages, sa culture, sa cuisine et ses vins. J'ai déjà pu constater la gestion de l'environnement et les paysages. Ce soir, je vais découvrir la cuisine et les vins. De nombreux restaurants affichent le fait qu'ils privilégient les circuits courts et les produits bios. 

Soupe de poisson

Filet de turbo 

Délicieux vin blanc (juste 2 verres, pas la bouteille évidement)

10 octobre : hier soir, j'ai décidé de rester a Piran une nuit de plus pour profiter de la ville et du luxe de ma chambre. La météo n'est pas aussi belle qu'hier. Il a plut une bonne partie de la nuit et le vent est glacial. Mais je pars à l’ascension des ruelles et autres chemins de coupe-gorges.  

Je ne traîne pas longtemps dehors. Après deux heures, je suis gelé. De retour à l’hôtel, cela me laisse le temps de chercher ou loger à Ljubjana pour les jours à venir. Cela fait quelques jours que je regarde cet aspect et c'est compliqué. Rien a moins de 200 € la nuit.... et encore, tout semble réservé. Ou alors, c'est le mode roots en dortoir. Trop compliqué avec tous mes bagages. La persévérance paye. J'ai ma "single" avec salle de bain commune.

Ensuite, un peu de calme et de quoi observer et écouter, tranquillement, le temps qui passe.

J'ai quand même vu un couple de fous (ou de courageux) prendre un bain de mer.